Un oligo-élément bénéfique peu connu: le molybdène

Le Molybdène

Le molybdène est un oligo-élément (micronutriments ou petites molécules) nécessaire à l’activation de diverses réactions chimiques et est indispensable pour éliminer certains produits synthétisés pendant la digestion des protéines (excrétion de déchets métaboliques provenant du fonctionnement des cellules). Il participe au métabolisme des corps gras.

Le Molybdène est indispensable au métabolisme de la taurine.

Il intervient dans le métabolisme du soufre et il interfère dans les besoins en cuivre. Le molybdène est un antagoniste de ce métal

En cas de déficit en molybdène, il y a une intolérance aux acides aminés soufrés: cystéine et méthionine. Une carence en molybdène gêne le métabolisme de l’azote d’où une éventuelle chlorose (une forme d’anémie avec la teinte verdâtre de la peau).

Le molybdène catalyse (accélère ou ralentit une réaction chimique) la xanthine oxydase qui fixe le fer sur la ferritine.

Anti-anémiant, c’est un élément vital de l’enzyme responsable de l’utilisation du fer. Il favorise l’absorption intestinale du fer ainsi que son déstockage au sein de l’organisme.

Anti-oxydant puissant, indispensable à la synthèse de l’acide urique qui est un antioxydant endogène. Détoxiquant, coenzyme de l’enzyme détoxifiante aldéhyde-oxydase qui a comme propriété de neutraliser les aldéhydes et les formaldéhydes toxiques issus des cuissons agressives et des solvants divers que l’on respire quotidiennement (vernis, peintures, colles, produits d’entretien du bois, laques, mousses isolantes, encre, résines, papiers produits ménagers, revêtements de sols…). Il est le constituant d’enzymes hépatiques très détoxifiantes qui neutralisent les sulfites toxiques (conservateurs E220 à E228 présents dans les abricots secs, vin blanc, raisins secs, maïs, vinaigres de la grande distribution…). Les carences en molybdène seraient dues essentiellement à l’intoxication par les sulfites par insuffisance de détoxication. En l’absence de molybdène, les bactéries du sol ne peuvent pas transformer les nitrates des engrais: ceux-ci se transforment alors en substances cancérigènes, qui s’accumulent dans l’eau de boisson.

Le molybdène intervient dans:

L’élimination de l’acide urique, la solidité des dents et la croissance osseuse, le métabolisme du fer (facteur antianémique), la prévention de dysfonctionnement érectile, la prévention de certaines tumeurs (au niveau de l’œsophage), la prévention de la carie dentaire.

 

Signes d’une carence en en molybdène:

Insuffisance de la fonction détoxiquante du foie, avec problème d’excrétion urinaire, diminution du taux d’acide urique dans le sang.

Accélération de la respiration et du rythme cardiaque, palpitations

Maux de tête, des problèmes au niveau de la bouche et des gencives, troubles oculaires

Irritabilité, troubles neurologiques, désordre mentaux

Impuissance sexuelle

Crise de goutte.

 

Indications:

Troubles inflammatoires digestifs : Des signes de carences en Molybdène existent chez les personnes atteintes de la maladie de Crohn.

Sarcoïdose

Maladie de Wilson: Caractérisée par le fait que le cuivre s’accumule de manière excessive dans l’organisme. Les effets toxiques du cuivre peuvent entraîner des lésions au niveau du foie et provoquer des symptômes psychiatriques ou neurologiques. Le molybdène se lie au cuivre dans l’organisme et l’empêche en même temps d’être absorbé par le tube digestif.

Cancer

Plusieurs études ont fait état d’une carence en Molybdène dans les cancers. Une étude épidémiologique publiée en 1983 mettrait en cause le déficit en Molybdène avec l’augmentation des cancers de l’œsophage dans certaines régions d’Afrique, de Russie et de Chine ou notamment le sol est pauvre en molybdène.

Cancer du sein: action prouvée chez l’animal.

Cancer de l’œsophage: action prouvée chez l’homme.

Cancer de l’estomac: action prouvée chez l’homme.

Le molybdène est proposé dans le traitement du cancer, de l’anémie, des caries dentaires et dans le cadre du traitement des troubles de l’érection.

 

Sources:

Les légumineuses, les produits céréaliers et les noix sont les aliments qui contribuent le plus à l’apport de molybdène alimentaire. Les produits d’origine animale, les fruits et la plupart des légumes ont une faible teneur en molybdène. La quantité de molybdène présent dans les aliments d’origine végétale dépend de la composition du sol où ces aliments ont été cultivés.

On peut aussi le prendre sous la forme ionisée (catalyons).

 

Précautions:

En cas de prise de plusieurs oligo-éléments, le sélénium ou le soufre sont à prendre loin des autres oligo-éléments. Pour plus d’efficacité, évitez de prendre plantes ou vitamines et les oligo-éléments en même temps.

Le molybdène peut être pris sur une longue durée.

Source: PLS.