Pierre Gevaert, un homme de la Terre,
avec la Terre, et pour la Terre
Biographie
Né en 1928, Pierre Gevaert crée en 1957, et avec l’aide de sa famille, la société LIMA, qui deviendra le leader européen de la fabrication des produits alimentaires biologiques. Il est responsable de LIMA pendant plus de trente ans.
De 1962 à 1978, il donne en Belgique et un peu partout dans le monde des conférences sur l’écologie, l’agriculture biologique, l’alimentation naturelle, qu’il contribue également à faire connaître par des articles dans la presse spécialisée sur ces sujets. A partir de 1979, il joue un rôle important dans l’organisation de la filière Bio, dont les travaux servent de base à l’élaboration des réglementations officielles.
En 1993, il est l’initiateur d’un éco-village dans le Lot et Garonne.
Il sillonne à 77 ans les villages du Sénégal pour y marier la renaissance des traditions ancestrales: compostage, protection contre l’érosion des sols, avec les apports modernes: électricité éolienne, cuisson solaire, etc.
à présent, conscient de l’énorme prise de conscience pour la sauvegarde de notre environnement, et confiant dans l’avenir, malgré l’immensité de la tâche, il espère voir ses petits-enfants et beaucoup d’autres avec eux, poursuivre le combat comme citoyen engagé de la future société rurale.
Source: http://www.adiu.fr/a/index.php/PierreGevaert/Biographie
«La terre ne ment pas»
de Pierre Gevaert
«Un livre essentiel de Pierre Gevaert, fondateur de la société de produits biologiques Lima, qu’il dirigea pendant plus de 30 ans. Pour lui, la société moderne, urbaine, industrielle, lancée dans une consommation effrénée, se livre depuis plusieurs décennies à un véritable saccage de la Nature. Elle épuise les ressources et stérilise les sols. L’agriculture industrielle propose des aliments de plus en plus dénaturés, gorgés d’eau et de faible qualité nutritive. Les rejets d’élevages hors sol, les insecticides, les pesticides et les engrais chimiques polluent les terres et les nappes phréatiques.
Avec les OGM, l’on va même jusqu’à bouleverser la nature biologique des plantes, au risque de «créer» des souches monstrueuses, résistantes à tout traitement. Les paysans ont de plus en plus de mal à vivre décemment en obtenant un prix honnête pour leurs productions. Ils quittent la terre, les uns après les autres. Et pourtant, Pierre Gevaert, qui se place dans ce livre un peu en «prophète», pense que l’avenir est à un retour à la terre dans une optique de vie plus modeste, une sorte de survie obligée par les événements.
Bien sûr, cette vision de l’avenir n’est pas celle de tout le monde, loin de là, mais elle commence à faire son chemin. L’actualité récente nous montre, d’ailleurs, que nous allons plutôt vers une stagnation, voire une régression économique, avant-goût des prévisions de l’auteur.
Le livre est très intéressant, car l’argumentation est étayée de chiffres, de faits, de graphiques irréfutables. Le raisonnement se tient et fait, quelquefois, froid dans le dos. Pour tous ceux qui sont sensibles au respect de la nature et de l’environnement et soucieux de ce qu’ils vont léguer plus tard à leurs enfants et petits enfants. Nous ne sommes pas propriétaires mais juste locataires dans ce monde, il ne faudrait pas l’oublier.»
(Préface de Pierre Rabhi)
«Nous passons beaucoup de temps à nous plaindre: de nos politiciens (de gauche ou de droite), qui n’ont strictement rien de valable à nous proposer; de l’état, de plus en plus gourmand pour des dépenses pharaoniques, dont le citoyen devenu esclave ne comprend plus la nécessité ; de nos institutions, qui ne sont pas si démocratiques, en l’absence du référendum d’initiative populaire; de l’Europe, dont les états membres, en voulant garder leur entière souveraineté nationale, privent de nécessaire autorité politique, ce qui mènera de déception en déception ; des syndicats et autres corporatismes catégoriels, qui, chacun de leur côté, veulent toujours plus…
Chaque citoyen veut plus de liberté, plus d’avantages, plus d’argent, à partir d’un gâteau dont il ne reste plus grand chose. Presque tout le monde veut plus mais ne veut rien donner en échange.
Les millions de citoyens exclus, eux, se contentent d’un peu d’assistanat, jusqu’au jour où les caisses seront vides. Ce jour-là, ils prendront là où il y a à prendre, et la police laissera faire.
Assez de lamentations, allons voir du côté des plus de 200 autres pays du globe, et essayons d’y trouver un modèle meilleur que le nôtre. Les uns sont ancrés à droite, les autres à gauche, d’autres au centre, certains aux extrémités, mais en vain, car il y a partout les mêmes problèmes.
Même les dernières sociétés primitives, dont on a la preuve qu’elles ont vécu pendant des siècles dans la paix et l’insouciance, sont à, présent, atteintes du virus moderne, puisque c’est le seul modèle de société proposé, imposé par la grande majorité des responsables de tous les pays et que l’immense majorité semble vouloir à tout prix.
Bien, bien, mais voilà, à défaut de quelques planètes en réserve, pour y trouver des ressources dont notre démentielle envie de gaspiller ne peut plus se passer, il faudra bien un jour se rendre à l’évidence.
La fête, disons l’orgie, n’a que trop duré. Il est temps de redevenir raisonnable, et de retrouver la gratitude, gratitude envers le Créateur, gratitude envers la générosité de la Nature: l’air, l’eau, les plantes, les animaux (qui se sacrifient pour nous, en souffrant beaucoup).
Le tableau est clairement tracé et accepté comme tel, il est sans doute temps de commencer à agir en sens inverse. Notre survie et notre bonheur en dépendent.
Cet ouvrage, surtout en deuxième partie, à tracé quelques pistes dont plusieurs ont déjà été éprouvées avec succès.
Il faut savoir que, malgré l’imperfection de nos démocraties, nous possédons quand même toute liberté d’organiser une société un peu différente. Une société dotée entre autres d’un système d’échange local (S.E.L.), qui peut nous libérer en partie de la tyrannie de l’argent. Une société capable, en toute légalité, de permettre à chacun de mieux s’épanouir, socialement et économiquement.
Le temps d’une réflexion sereine, dépouillée de l’esprit inquiet et revendicatif, a sonné. Nul besoin de tout bousculer. Quand la vision est claire, l’action peut être lucide, efficace et ordonnée. Pour notre part, cette action commence par le repeuplement des campagnes, pour y pratiquer l’art sacré de la survie des hommes et de la nature. Il s’agit, avant tout, d’une agriculture respectueuse de la Nature, d’une agriculture capable d’enrichir et même d’embellir la Nature, sans la dépouiller.
Une fois la base agraire redevenue solide et durable, les innombrables activités complémentaires pourront, à nouveau, renaître, celles par exemple liées à «l’artisanat» de qualité et à des services solidaires. Qui peut encore douter que l’on ne peut espérer survivre que si la quête est collective, globale et solidaire?
Une société humaine ayant retrouvé un sens à la vie peut renouer avec le bonheur, et le bonheur s’exprime alors à travers le culte de la beauté, à la gloire du Créateur.
L’exode urbain est-il pour demain? L’exode urbain a déjà commencé!»
«Alerte aux vivants
et qui veulent le rester!»
de Pierre Gevaert
“«Le monde ne va pas bien mais il va et, s’il va, il ira encore demain». C’est probablement humain de penser ainsi, mais un peu étonnant lorsque l’on sait qu’en moins d’un siècle de prédations infligées à la planète, les humains sont arrivés à détériorer ses fondements vitaux: l’air, l’eau, les sols, les forêts, le climat, etc. Comment ne pas s’en inquiéter, alors même que ceux qui avaient la charge de l’environnement naturel sont presque tous partis avec leur savoir-faire? Qui va prendre la place de ces courageux paysans, artisans et autres gardiens de la terre? Est-il possible de transformer ce malheur en bonheur ? Oui, répond l’auteur de ce livre que Pierre Rabhi décrit dans sa préface comme «une de ces personnalités trop rares auxquelles le qualificatif d’homme d’expérience s’applique parfaitement».
Notre civilisation moderne, essentiellement technologique, ne pourrait continuer à fonctionner qu’avec un pétrole abondant et bon marché. Or chacun sait aujourd’hui que ce temps est révolu à brève échéance. Alors, «Alerte aux vivants!», ce cri d’alarme est lancé par cet ouvrage pour exhorter tous ceux qui veulent rester vivants à remettre les pieds sur terre. Il ne s’agit plus de «déclarer la guerre» au cancer, à la faim dans le monde, au terrorisme, au chômage, etc., autant d’incantations stériles qui ont prouvé leur inutilité, alors même que c’est l’ensemble du système sociétal moderne qui est vicié et responsable de tous ces maux. Il est grand temps de déclarer la paix à la Création. C’est un véritable programme pour la survie, notamment alimentaire, que dresse l’auteur, homme de terrain et de conviction, qui propose, à tous ceux qui le désirent, de retrouver un lieu de vie à la campagne, non pas seulement pour y «goûter» le calme, l’herbe verte et le chant des oiseaux, mais surtout pour se remettre à soigner la nature, à panser ses blessures, à nourrir les générations présentes et futures, et à y retrouver la convivialité et l’entraide qui naissent aussitôt que la vie reprend du sens.”
L’auteur
Né en 1928, auteur de deux autres ouvrages («L’Avenir sera rural», en 1992 et «L’exode urbain… est-il pour demain?», en 1997) Pierre Gevaert créa en 1957 la société LIMA, qui deviendra le champion européen de la fabrication des produits alimentaires biologiques. À partir de 1979, il jouera un rôle important dans l’organisation de la filière Bio dont les travaux serviront de base à l’élaboration des réglementations officielles. En 1993, il sera l’initiateur d’un éco-village dans le Lot et Garonne. Il sillonne à 77 ans les villages du Sénégal pour y marier la renaissance des traditions ancestrales: compostage, protection contre l’érosion des sols, avec les apports modernes: électricité éolienne, cuisson solaire, etc.
Auteur : Pierre GEVAERT
éditeur : Le Courrier du Livre
Description:
La société moderne industrielle et urbaine, ivre de consommation, a mis à sac la Nature. Que nous le voulions ou non, c’est contraints et forcés, pour essayer de survivre, qu’une société à prédominance rurale s’imposera bientôt. Dans son ouvrage, Pierre Gevaert donne des “idées force” très concrètes pour une réorganisation profonde de nos sociétés.
Référence: ISBN 2-7029-0309-6
Dimention: 14 cm X 21 cm 0
Nombre de Pages: 303
Lire: “Alerte aux vivants … Et qui veulent le rester” par Pierre Gevaert (Préfacé par Pierre Rabhi).
• Il s’agit du troisième livre de Pierre Gevaert après «L’avenir sera Rural» sorti en 1992, et «L’exode urbain… est-il pour demain?» en 1997.
Pierre Gevaërt est un pionnier d’une vie rigoureusement conforme aux Lois de La Nature et respectueuse de la Terre, une vie pouvant seule permettre la survie de ceux qui l’auront adoptée à temps (Lire, à ce sujet, le dossier “Survie” avec des textes de Patrick Baronnet et Pierre Gevaert dans le Bio-Contact – mensuel gratuit distribué dans les magasins diétiques et les coopératives biologiques – de Janvier 2006).
Avec Patrick Baronnet, Pierre Gevaert nous offre aussi l’image d’un monde qui, pour survivre, devra rapidement devenir différent …