Thermothérapie Différentielle du Docteur Gardelle

La Méthode GARDELLE

ou La THERMOTHÉRAPIE DIFFÉRENTIELLE

Extrait d’un écrit de Michel DOGNA


et de son livre “Prenez en mains votre santé, volume 2”

“Pierre GARDELLE, ancien kinésithérapeute et ancien ingénieur des Arts et Métiers, est au moment où j’écris ce livre, âgé de 93 ou 94 ans. Bien qu’il jouisse encore d’une bonne santé globale, il n’est plus guère possible de communiquer avec lui, car il est atteint d’une surdité avancée. Il est donc inutile d’essayer de le contacter. Toute sa vie, il fut un grand militant des médecines douces et de la naturopathie. En outre, il fut celui qui a introduit Oshawa en France.

Son esprit d’observation lui permit de mettre au point diverses méthode de soins, ainsi que des techniques dans le domaine du sport. J’ai personnellement retenu une méthode pour monter les étages sans être essoufflé. En effet, j’ai vu Pierre GARDELLE faire le pari avec des petits jeunes à celui qui arriverait frais et dispos en haut de 5 ou 6 étages d’un immeuble Parisien… De fait, en montant d’un bon pas, il est normal même en étant en bonne forme, d’être essoufflé voire hors d’haleine en arrivant en haut. Pierre GARDELLE part du principe que lorsque l’on s’essouffle, on est déjà en état d’asphyxie. Si l’effort persiste, on ne peut plus rattraper ce retard d’oxygène. La seule façon d’éviter cela, c’est de respirer et de souffler à fond dès le départ et même juste avant l’effort. La méthode est magique et l’on peut ainsi monter longtemps avec facilité. Je vous conseille d’essayer pour en être convaincu.


Le lent cheminement de la Méthode Gardelle

En fait ce n’est pas GARDELLE mais moi-même qui ai baptisé sa méthode du nom médico-scientifique de “thermothérapie différentielle”, d’autant plus que j’en ai modifié quelque peu les modalités pour des raisons de commodité, car lorsque quelque chose est trop fastidieux, on hésite à le faire.

Avec sa méthode, Pierre GARDELLE a résolu en quelques séances, des hémiplégies (suites d’AVC), des aphasies (perte de la parole), des tumeurs au cerveau, des abcès osseux, des gangrènes, de nombreuses pathologies inflammatoires lourdes, et même un cas de folie.

Bien que ses expériences fussent limitées en nombre, (selon son expression “je ne suis pas l’hôpital de la Salpêtrière”), pratiquement toutes ses interventions furent couronnées de succès.

Depuis près de 10 ans, j’enseigne la méthode GARDELLE dans mes conférences et dans mes stages, mais très peu de personnes et, plus désolant, peu de praticiens, en prennent l’initiative malgré le manque total de risques, et préfèrent s’en remettre pour les cas précités ci-dessus, à la grande médecine avec ses lourdeurs onéreuses et ses limitations. Heureusement, il y a çà et là, quelques aventuriers de la vie qui osent prendre quelque responsabilité et qui me rapportent régulièrement des succès inespérés grâce à la méthode GARDELLE.

Une fois de plus, je tente ici de planter la graine avec l’espoir que, parmi la masse inerte, quelques esprits dynamiques en feront leur outil de choix, judicieusement utilisé. Jamais la médecine ne s’intéressera à la méthode GARDELLE car, celle-ci ne nécessite aucun appareil, aucun produit, si ce n’est de l’eau chaude et des glaçons. Donc rien de rentable.


La méthode d’origine

Je vais présenter ici, dans toute son exactitude, la façon dont procédait GARDELLE, et nous allons prendre comme exemple un caillot au cerveau suite à une thrombose ou une rupture d’anévrisme.

Il faisait aliter le malade pendant huit heures. Sur la tête, il plaçait des serviettes mouillées trempées dans de l’eau à 10 °, qu’il remplaçait (à cause de l’échauffement) toutes les 3 minutes durant les 3 premières heures, puis toutes les 6 minutes ensuite. Inutile de dire que cela mobilise deux personnes pour assurer le petit manège sans compter que ce n’est pas toujours facile de faire de l’eau à 10°.

Normalement, le patient tombe dans une somnolence par le même ralentissement du cerveau que celui que connaissent les montagnards pris par le froid.

Pendant ce temps, GARDELLE  posait une serviette chaude sur le ventre (40°) qu’il changeait aussi toutes les 7 à 10 minutes pour compenser le refroidissement. Tout cela pendant 8 heures et en renouvelant  la procédure plusieurs jours jusqu’à ce que le petit miracle se produise.


Explication de la procédure selon Gardelle

Lorsqu’une lésion inflammatoire se produit sur un endroit de l’organisme, il y a une augmentation locale de température. Parmi les leucocytes et les lymphocytes, il y a ceux que nous définirons à des fins pédagogiques: “service de voirie”. Le problème est que ces nettoyeurs vivent des problèmes similaires à ceux des pompiers: la chaleur les empêche d’approcher, ce qui les gêne pour effectuer leur travail correctement. En refroidissant le site atteint, ces petits travailleurs peuvent multiplier par dix leur efficacité, d’où les résultats surprenants.

Mais cela ne s’arrête pas là. D’abord il y a le problème de la régulation thermique du corps qu’il faut équilibrer par une source chaude compensatoire à distance, de préférence dans une zone carrefour des systèmes lymphatique et sanguin. La région englobant le plexus solaire, l’abdomen, le foie et la rate est du premier choix.

Par ailleurs, les leucocytes et lymphocytes nettoyeurs ont besoin d’emmener les déchets métaboliques sur un lieu de décharge adéquat. Ce lieu privilégié est encore le même en raison de la grande densité du réseau lymphatique de cet endroit qui est en relation directe avec l’intestin, celui-ci faisant office de drain. A noter que la différence de température 10°/40° crée un courant de convection du type chauffage central. Aussi, il est courant de constater au niveau de la compresse chaude une formation de petits boutons, voire même d’abcès de décharge en particulier dans le cas de tumeurs.

Certains pourraient être tentés de remplacer la compresse chaude par une simple bouillotte. Ce serait une erreur car lorsqu’on essore la serviette chaude, il en ressort un liquide blanc prouvant qu’il y a eu une exsudation de la peau favorisée par la présence d’eau.


LA MÉTHODE SIMPLIFIÉE

La partie la plus contraignante étant les compresses froides, j’ai cherché à trouver une simplification préservant l’efficacité. La solution s’est avérée être la vessie de glace (grand modèle, vente en pharmacie) avec un linge interposé. On peut vérifier avec un thermomètre placé contre la peau que la température est bien proche de 10°. Tant qu’il y a de la glace, aucune manipulation n’est nécessaire.

Au niveau de la compresse chaude, il est commode de placer par-dessus une bouillotte qui freine le refroidissement de la serviette. Par ailleurs, j’ai trouvé les séances de 8 heures trop longues. Aussi, j’ai opté pour des séances de 4 à 5 heures maximum. Les résultats ont pratiquement toujours été excellents.

 

Des applications dûment testées de la Méthode Gardelle

RUPTURE D’ANÉVRISME (AVC)

Bien sûr, il s’ensuit couramment des traumatismes latéraux de l’arc réflexe, en particulier dans la motricité, la parole, ou encore des troubles de comportement.

Indépendamment des traitements médicaux officiels qui peuvent être apportés, l’urgence est dans la libération du caillot formé, celui-ci entraînant des zones de compression des cellules nerveuses qui se nécrosent rapidement. Les différents patients que j’ai pu orienter vers la méthode GARDELLE ont pu récupérer leur motricité en quelques semaines et quelquefois en quelques jours selon que l’on a plus ou moins attendu pour appliquer le procédé. Il s’agissait d’hémiplégies diverses accompagnées de grandes fatigues.

Mode opératoire:

– grande vessie de glace sur la tête avec linge interposé.
– serviette chaude avec bouillotte sur le ventre.
– 1 séance de 4 heures chaque jour jusqu’à restauration de la motricité.


MIGRAINE

Mode opératoire:

– vessie de glace sur la tête avec linge interposé.
– serviette chaude  avec bouillotte sur le foie.
– séance de 2 heures à renouveler si nécessaire.


TUMEUR AU CERVEAU
Idem que pour rupture d’anévrisme.

MALADIE D’ALZHEIMER

Selon Pierre Gardelle, un aspect de cette maladie dégénérative réside dans la présence d’une quantité importante de purines au niveau du cerveau. Il conseille même à partir d’un certain âge d’effectuer ce qu’il appelle un “nettoyage du cerveau” tous les 4 ans, ce qu’il a fait lui-même et à quoi il attribue la préservation intégrale de ses facultés mentales à son âge avancé. Je dois avouer que je n’ai jamais trouvé personne qui ait voulu appliquer le protocole sur des cas de Alzheimer, bien que ce ne soit aucunement dangereux. Manque de motivation? Nous devons donc ici nous en tenir aux affirmations de GARDELLE.

Mode opératoire:

– vessie de glace sur la tête.
– serviette chaude sur le foie, plus bouillotte.
– séances de 3 heures, deux fois par semaine.


CAPSULITE DE L’ÉPAULE

Les cas que j’ai eu à traiter ont été réglés en 24 heures, alors que le bras était bloqué vers l’extension verticale depuis des mois.

Mode opératoire:

–  vessie de glace sur l’épaule
–  serviette chaude plus bouillotte sur le ventre.
–  séance de 2 heures.


LUMBAGO

Se rappeler qu’un lumbago est toujours en rapport avec l’intestin, que l’origine soit le stress ou l’intoxication. Il convient donc d’abord de mettre l’intestin au repos en jeûnant pendant 24, 36 ou 48 heures selon l’intensité du trouble. On peut alterner de l’eau chaude un peu miellée avec de l’eau chaude salée. Normalement (je l’ai expérimenté sur moi-même) 24 à 36 heures suffisent pour être libéré.

Mode opératoire:

– vessie de glace sur les lombaires.
– serviette chaude plus bouillotte aux pieds.
– séance de 3 heures – renouveler plusieurs jours si nécessaire.


GANGRÈNE DE LA JAMBE

Le cas le plus impressionnant que j’aie connu fut celui d’un homme qui, atteint d’une gangrène sèche souffrait le martyre et ne réagissait plus à la morphine. Je fus prévenu un mercredi alors qu’une amputation était prévue le samedi suivant. N’ayant pas d’expérience antérieure, je n’ai rien promis au niveau des résultats si ce n’est un probable soulagement de la douleur. Les douleurs s’estompèrent rapidement (dû à l’effet anesthésiant du froid). Le surlendemain, des bourgeons de chair rose apparurent au milieu des tissus gris nécrosés. Le samedi matin, à l’hôpital, le chirurgien sidéré annulait l’opération.

Mode opératoire:

– vessie de glace sur la partie gangrenée.
– serviette chaude plus bouillotte sur le ventre.
– bouillotte sur l’autre pied.
– application quasi-permanente.

PARALYSIE DES JAMBES

Cette histoire concerne ma propre mère alors qu’elle avait autour de 80 ans. Percluse d’arthrose et vivant de surcroît dans une maison humide, elle fut subitement prise de paralysie totale des jambes. Alerté, je me rendis chez elle, et après avoir pris connaissance du bilan hospitalier, il m’apparut clairement que son problème était dû à un blocage nerveux réflexe au niveau sacro-lombaire, probablement à cause des concrétions calciques. A noter qu’elle ne souffrait absolument pas. Je décidai de lui faire un “GARDELLE”.

Au bout d’une heure, elle m’appela alors que j’étais dans la pièce à côté. Elle était sur ses jambes et se cramponnait au dossier d’une chaise près du lit. Il fallut d’autres séances et plus d’un mois pour qu’elle contrôle à nouveau une partie de son équilibre au niveau des pieds.

Mode opératoire: idem lumbago


Conclusion

De nombreuses applications de la méthode GARDELLE n’ont pas encore été investies et restent à trouver.

Le traitement quasi-miraculeux de l’otite que je préconise depuis 30 ans, avec une compresse froide autour du cou et une chaude sur l’oreille, c’était du GARDELLE sans le savoir.

Par contre, la différence entre la capillothérapie de Salmonoff réside dans le fait que Salmonoff n’utilisait qu’une seule source de chaleur ou de froid.

Exemples:

– bain de bras à 40/42° (rhume – refroidissement)
– bain de pied à 40/42° (hypertension)
– compresses chaudes sur le ventre (colite)
– compresse froide autour de la gorge (angine) etc…

Enfin, je tiens à repréciser qu’aucune assistance médicale ne peut vous venir en aide dans ce genre de technique, qui ne rapporte rien à personne.

Vous avez là un outil fabuleux, même pour des cas lourds.

A chacun de prendre en charge le destin de ceux qu’on aime sans chercher à déléguer notre responsabilité à des services officiels, mais incompétents dans ce domaine.

DE  NOUVEAUX  TÉMOIGNAGES
(Extrait de la revue “Nouveaux horizons santé” de septembre 2006)

1- La petite Mathilde, ayant reçu le vaccin tétracoque, a développé à l’endroit de la piqûre un vilain abcès qui suintait en permanence. Au bout de 5 mois, la grand-mère (abonnée), lui a appliqué cette méthode avec vessie de glace sur l’abcès et les serviettes chaudes avec bouillotte sur le ventre, ceci pendant une heure. Une seule séance a été effectuée. Tout est rentré dans l’ordre en quelques jours.

2- Amélie A (abonnée de Nouvelle-Calédonie) a développé une bartholinite après chacun de ses deux accouchements. Ceci entraînait une poche de pus vaginale qui n’en finissait pas. Cette fois elle a placé les glaçons sur le bas-ventre – périnée et le chaud sur le foie. Le problème a été réglé ainsi en quelques jours.

3- Un bébé de 7 mois, après une minuscule blessure faite par sa maman en lui coupant les ongles, a développé un panaris qui devait faire l’objet d’une opération. La main dans la vessie de glace (toujours avec un linge interposé) et le chaud sur le ventre, et l’opération a été annulée de justesse.

4- Cathy M écrit ceci : suite à diverses intoxications, j’ai fait un œdème cérébral. Après 20 heures d’un état dont je vous passe les détails, je me suis souvenue de la thérapie GARDELLE dont vous aviez parlé. Après 2 heures de pack de glace sur la tête et coussin chauffant sur le ventre, j’ai beaucoup vomi, puis la nuit suivante beaucoup uriné… Et je m’en suis sortie! Je suis ensuite restée un mois au lit avec des séances de glace “en haut” et bouillotte “au milieu”, et j’ai réappris à marcher normalement. Je ne sais pas où j’en serais sans votre article… Je vous en remercie du fond du cœur.

Recommandations

1) Dans tous les cas de figures, ne pas oublier de placer un linge interposé entre la vessie de glace et la peau.

 

2) Ne jamais mettre du froid sur le ventre et le foie, mais toujours du chaud. Sauf exception: le bas-ventre  (appendicite).

 


FROID sur la zone de souffrance – CHAUD sur le ventre

AVC – TUMEUR CEREBRALE
Méthode thermo-différentielle de GARDELLE:
Vessie de glace sur la tête avec linge interposé + compresse chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus – 4 heures par séance – 1 jour sur deux, jusqu’à résultat

SEQUELLES AVC: hémiplégie, paraplégie, aphasie
Méthode thermo-différentielle de GARDELLE:
Vessie de glace sur la tête avec linge interposé + compresse chaude sur le ventre avec bouillotte par  dessus – 4 heures par séance – 1 jour sur deux, jusqu’à résultat

GANGRENE jambe
Méthode thermo-différentielle de GARDELLE:
Vessie de glace sur le site avec linge interposé + compresse chaude sur le ventre avec bouillotte par dessus + bouillotte sous l’autre pied – en permanence jusqu’à résolution (une dizaine de jours, en moyenne)
.

Voir aussi:

http://www.micheldogna.fr/des-super-remedes.html

http://soignez-vous.com/2007/10/04/la-thermotherapie-du-dr-gardelle

Se procurer le livre “Prenez en mains votre santé, volume 2”