Quand la médecine finit par tuer, par Jean-Jacques Crèvecœur

L’article du mois de JJCC

Jean-Jacques Crèvecœur

 

L’article de ce mois, intitulé «Cancer du sein: quand l’ignorance finit par tuer» a été publié dans le numéro 12 du magazine Néosanté, paru en mai 2012. Pour ceux qui ne le savent pas encore, ce magazine consacré entièrement au sens biologique et symbolique des maladies est disponible tant en version papier qu’en version électronique, partout en francophonie (y compris le Québec).

Financée exclusivement par les abonnements et les ventes dans des centres spécialisés, cette revue ne contient aucune publicité. Un choix que je salue pour son audace, mais aussi pour sa pertinence.

Et je rappelle par ailleurs que je n’ai aucun intérêt financier dans ce magazine et que je fais la publicité pour celui-ci tout à fait gratuitement. Pour ceux qui me connaissent depuis longtemps, vous savez qu’un de mes buts, c’est que l’information alternative de qualité circule le plus largement possible pour qu’un jour, tout le monde soit maître de sa santé et de son bien-être, de manière autonome et consciente. Comme nous ne pouvons pas compter sur les médias dominants pour nous encourager à la souveraineté individuelle, il est essentiel que des médias alternatifs comme Néosanté existent. Mais ils ont besoin d’être soutenus par nous, par vous.

C’est la raison pour laquelle je vous encourage à vous abonner et à abonner vos amis

Je compte sur vous pour relayer cet article et inciter vos amis et connaissances à s’abonner. Au plaisir de partager avec vous cette grande aventure!


Jean-Jacques Crèvecœur

Montréal

www.jean-jacques-crevecoeur.com

 

 

CANCER DU SEIN: QUAND L’IGNORANCE FINIT PAR TUER…
(ARTICLE TIRÉ DU NUMÉRO 12 DE NÉOSANTÉ)

Cela fait maintenant trois mois que je vous invite à m’accompagner dans cette démarche de vérification des travaux du docteur Ryke Geerd Hamer. Je vous rappelle que mon objectif, lorsque j’ai eu connaissance de sa théorie en 1988, fut de collecter un maximum de témoignages directs de personnes atteintes de maladies pour confirmer ou infirmer le contenu des lois biologiques de la Médecine Nouvelle. Dans le numéro 9, je vous ai raconté l’histoire de Charles, guéri naturellement d’un terrible cancer généralisé des os après avoir refusé toute forme de traitement. Dans le numéro 10, je vous ai décrit ma première rencontre avec Hamer lors d’un protocole de vérification en Belgique, en 1990. Dans le numéro 11, je vous partageais les circonstances qui avaient permis à Sylvie de guérir complètement d’un cancer du sein et d’échapper in extremis à une ablation inutile… En conclusion de mon dernier article, je vous disais que cette aventure qu’est le cancer du sein ne se termine pas bien pour toutes les femmes. L’histoire d’Annie, tout en confirmant une nouvelle fois les découvertes de Hamer, en est la dramatique illustration.



Nourrir un enfant au sein: une évidence maternelle

Mai 2002. Annie vient de mettre au monde son troisième enfant, une ravissante petite fille du nom de Gwenaëlle. Pour cette Bretonne de 31 ans, le choix de l’allaitement maternel n’a jamais posé l’ombre d’une question: c’est le sein et rien d’autre! Il faut dire que le lait, c’est son domaine. Avec son mari, le frère de son mari et sa femme, ils exploitent à quatre une importante ferme laitière au centre de la Bretagne. Le lait, c’est toute leur vie, une passion familiale qui remonte à plusieurs générations. Lorsque, début juillet, Françoise, sa sœur préférée, la prévient qu’elle se rend à la maternité pour accoucher de sa fille, Annie est folle de joie. C’est la première fois qu’on lui demande d’être la marraine d’un enfant, ce qui ajoute encore plus d’intensité à son bonheur. Quelques heures plus tard, nouvel appel téléphonique. Annie se précipite. Le mari de Françoise est au bout du fil, effondré. En mettant au monde leur fille Myriam, Françoise est morte en couches d’une hémorragie importante. À 29 ans, une vie s’interrompt brutalement alors qu’une autre commence à peine.

Annie sent la terre s’ouvrir sous ses pieds. Elle est bouleversée par des sentiments contradictoires, ballottée entre la douleur de perdre sa petite sœur chérie et la joie d’accueillir sa filleule tant attendue. Très vite, le côté pragmatique, doublé de son instinct maternel, reprend le dessus. Si Annie ne peut rien faire pour sa sœur défunte, elle peut être d’une grande utilité pour Myriam, sa filleule. Ses seins regorgent de lait, et pour elle, il ne fait aucun doute qu’elle pourra allaiter les deux bébés en même temps. Foi de laitière. Elle saute donc dans le premier TGV pour Paris, pour se rendre en urgence à la maternité où se trouve Myriam. Il faut faire vite. Chaque heure compte. Entre le lait maternisé d’une multinationale et le bon lait maternel, la solution s’impose comme une évidence. Après tout, n’est-elle pas sa marraine, sa tante et la seule de la famille à pouvoir allaiter?



Le choc et l’incompréhension

Arrivée dans le hall de l’hôpital parisien, Annie tombe nez à nez avec son beau-frère et la mère de celui-ci. «Que faites-vous ici?», lui demande sèchement la femme. «Vous n’avez rien à faire ici. Seules deux personnes sont autorisées à s’occuper du bébé ces jours-ci. Ce sera mon fils et moi. Rentrez chez vous. On se verra à l’enterrement.» Dans le grand hall froid et impersonnel de l’hôpital, Annie est en état de choc. Elle est incapable d’émettre le moindre son, la moindre objection. Son beau-frère et sa mère sont déjà partis. Et, pendant plusieurs minutes interminables, elle reste plantée là, au beau milieu des gens qui vont et qui viennent. Elle est paralysée, ne parvenant pas à se résoudre à repartir pour la Bretagne sans le bébé. Ce qu’elle fait pourtant, un peu plus tard.

Dans les semaines qui suivent, Annie vit un enfer. Malgré ses appels quotidiens, pendant six semaines, son beau-frère refuse catégoriquement de lui confier Myriam. De guerre lasse, il finit par lui demander d’allaiter sa fille et d’en prendre soin. Il se confond en excuses, disant qu’il s’était retrouvé sous l’emprise de sa mère et qu’il avait perdu de vue l’intérêt de l’enfant. Annie n’entend même pas les excuses de son beau-frère. Ce qui importe, à présent, c’est de rattraper le temps perdu avec sa filleule Myriam. Ce qui importe, c’est de lui donner tout ce lait d’amour qu’elle gardait en réserve pour elle dans son sein.



Des symptômes interprétés à l’envers

Deux jours plus tard, Annie remarque que son mamelon gauche s’est mis à saigner. Mélangés à son lait, du sang et du pus s’écoulent lentement. Ne comprenant pas ce qui lui arrive, elle se précipite à l’hôpital. Les médecins font immédiatement des analyses, ainsi qu’une radiographie et une mammographie. Diagnostic: cancer du sein. Recommandation: mastectomie radicale immédiate, sans attendre le résultat de la biopsie. C’est ainsi qu’Annie se retrouve, vingt-quatre heures plus tard, avec un sein en moins, un traitement de radiothérapie et de chimiothérapie à démarrer d’urgence et l’interdiction de poursuivre l’allaitement des deux bébés.

Lorsque je rencontre Annie en octobre 2005 à Bruxelles, lors de mon séminaire «Les sentiers de la guérison», elle souffre de quatre nouveaux cancers, dont un cancer du poumon droit et un cancer du foie. Après avoir entendu sa pénible histoire, je comprends pourquoi cette femme est en train de mourir à petit feu. Je lui explique alors le sens de ce qui s’est passé pour elle, trois ans plus tôt.

Lorsqu’elle s’est vue empêchée de donner le sein à sa filleule, elle a vécu un choc, ce que Hamer appelle un DHS (Dirk Hamer Syndrome). Si un cancer est déclenché, c’est que le choc répond toujours aux quatre caractéristiques décrites par Hamer. Il est brutal, d’une intensité dramatique, il est vécu dans l’isolement et il prend l’individu complètement à contre-pied. C’est bien ce qu’Annie a vécu. L’interdiction de la belle-mère de sa sœur est brutale. Le fait de ne pas pouvoir allaiter est vécu de manière dramatique pour elle: c’est une question de vie ou de mort pour le bébé (d’autant plus que la thématique de la mort est déjà présente, avec le décès de Françoise). Elle le vit dans l’isolement, c’est-à-dire qu’elle est incapable de verbaliser tout l’impact émotionnel que cet événement a sur elle. Et enfin, elle est prise à contre-pied: en effet, elle s’attend à tout sauf à une interdiction de donner du lait à un bébé – sa filleule – qui en a un besoin vital.

La teneur du conflit, la manière dont elle ressent ce choc est liée à la nécessité impérative de nourrir un enfant. Comme dans le cas de Sylvie évoqué le mois dernier, un programme biologique de survie se met immédiatement en route, commandant la démultiplication rapide de cellules glandulaires. Le sens biologique de cette «tumeur»: fournir plus rapidement un lait plus riche et en plus grande quantité. Plus la durée pendant laquelle elle est empêchée d’allaiter est longue, plus elle perçoit le bébé en manque de nourriture, plus sa tumeur grossit pour pouvoir compenser le manque de nourriture.

Au moment précis où son beau-frère accepte de lui mettre le bébé au sein, elle sort de son sur-stress instantanément. Elle bascule alors en phase de vagotonie et les cellules mammaires excédentaires qui constituent sa petite tumeur peuvent être détruites, puisqu’elles ne sont plus nécessaires à la survie du bébé. La destruction naturelle de la tumeur devient visible deux jours plus tard, à travers l’écoulement de ce mélange de sang et de pus. Ce signe inquiétant en apparence aurait pu être accueilli comme une bonne nouvelle. Comme dans le cas de Charles et de Sylvie, au moment où le diagnostic de cancer tombait, le corps avait déjà entamé son processus de réparation et de guérison! Si elle avait attendu quelques jours de plus, l’écoulement se serait arrêté de lui-même et la vie aurait repris son cours.



Les enseignements à tirer de ce drame

Au lieu de cela, Annie est morte d’épuisement en mars 2006, rendant ses trois enfants de moins de dix ans orphelins. Tout cela parce que la médecine s’entête à ne pas chercher à comprendre ce que fait le corps lorsqu’il sort ses poubelles. Tout cela parce que le cancer fait tellement peur aux médecins qu’ils préfèrent pratiquer une ablation totale du sein sans réfléchir (alors qu’une tumeur de six semaines ne mesure au maximum que cinq millimètres). Tout cela parce que les différents stress vécus par Annie pendant plus de trois ans (agression des traitements, mutilation physique, perte de féminité, peur de mourir, choc du diagnostic, maltraitance du personnel médical, etc.) ont fini par la tuer.

Conclusion: S’informer et se former est essentiel pour comprendre et interpréter nos symptômes. C’est la raison d’être de ce magazine. En faisant cela, nous ne remettons plus aveuglément notre vie et notre pouvoir entre les mains de n’importe qui. Ainsi, nous pourrions nous épargner de nombreux dérapages dus à l’ignorance et à la panique