La périlla, une inestimable source d’acides gras oméga 3
La périlla est probablement la plante qui contient le plus d’acides gras. Tout comme le thym, le romarin, le basilic, la menthe, etc., sa croissance est aisée. Elle est bonne pour les refroidissements et soulage les nausées.
Grandes comme une petite lentille, ses graines, de couleur grise, contiennent 65 % d’acide alpha-linolénique, c’est le premier acide à faire partie de la chaîne des oméga 3. C’est ce qui existe de mieux, actuellement connu, dans le monde végétal.
Les oméga 3 permettent une réduction du risque cardiovasculaire, en augmentant le bon cholestérol HDL, et en diminuant le mauvais LDL/VLDL, ce qui en fait un excellent remède préventif contre l’infarctus et les thromboses. Ils inhibent aussi la 5-lipoxygénase, ce qui diminue les facteurs de l’inflammation comme l’arthrite rhumatismale ou l’asthme.
Pour correctement fonctionner, le cerveau a besoin, en moyenne, de 2 grammes d’acide alpha-linolénique. L’huile de périlla est donc bonne pour lui. Les oméga 3 sont aussi utiles pour soigner la dépression, l’anxiété et les troubles du sommeil.
L’huile de périlla est donc l’une des meilleures sources d’oméga 3. Les huiles de poissons, notamment les alkiglycérols et l’huile de foie de chimère, de morue et de requin, apportent en effet les deux fractions DHA et EPA mais ne tiennent pas compte des besoins spécifiques individuels. Avantage supplémentaire, contrairement aux huiles de poissons souvent tirées des poissons d’élevage, elle ne contient pas de polluants genre métaux lourds (qu’il faut retirer des huiles de poisson), à condition – cela va de soi – qu’elle provienne de l’agriculture biologique.
Se procurer de l’huile de Périlla