Se soigner avec les métaux colloïdaux: argent, or, cuivre, zinc.

Se soigner avec les métaux colloïdaux

Argent colloïdal, Or colloïdal, etc.

Historique

Largent est connu et utilisé pour ses propriétés germicides depuis l’Antiquité. Grecs, Perses et Romains utilisaient des récipients en argent pour transporter et stocker divers liquides (eau, vin, vinaigre…) destinés aux souverains, aux nobles et aux privilégiés. Ces liquides conservaient ainsi leur fraîcheur plus longtemps que dans d’autres récipients. L‘argent servait aussi à fabriquer des ustensiles de table et de cuisine, une tradition qui s’est perpétuée jusqu’à une époque récente. Il était aussi courant de placer des pièces d’argent au fond des récipients contenant du lait ou des aliments pour en préserver la fraîcheur, une méthode adoptée plus tard par les pionniers américains. Le bienfondé de ces pratiques populaires a d’ailleurs été démontré par les recherches modernes. L’on a pu, en effet, déterminer que l’argent métallique se dissout dans l’eau à un taux d’environ 10 parties par milliard, soit 10 μg par litre, et que cette dose pourtant extrêmement faible (0,01 ppm) est toxique visàvis de Escherichia Coli et Salmonella Typhimurium.

En 1928, G A. Krause plaça un revêtement d’argent dans les systèmes de filtration à usage domestique. En 1929, un autre chercheur (Schweizer) indiqua que tous les pathogènes se trouvaient éliminés quand l’eau était traitée avec des particules d‘argent porteuses d’une charge électrique. Il montra également que ce traitement n’était pas nocif visàvis des microorganismes bénéfiques. Aujourd’hui les meilleurs filtres à eau (tels ceux de la firme suisse Katadyn) emploient l’argent pour éviter la contamination des bougies filtrantes, et de nombreuses compagnies aériennes utilisent ce type de filtre à bord de leurs avions. La NASA a choisi un système de traitement de l’eau à base d’argent pour ses navettes spatiales. L’argent est aussi utilisé par les Russes pour stériliser l’eau à bord des stations spatiales. Aux ÉtatsUnis, certaines villes ont choisi l’argent pour le traitement des eaux usées et des piscines. Au Nebraska, on a démontré l’efficacité de l’argent en décontaminant un bassin volontairement pollué par Escherichia Coli. Passant dans des filtres équipés d’électrodes d’argent, cette eau a été totalement purifiée en l‘espace de trois heures. Des études ont révélé que les réseaux internes de distribution d’eau dans les hôpitaux étaient les principaux responsables de la maladie du légionnaire (une espèce de pneumonie) acquise à l’hôpital. Aux USA, la plupart des grands hôpitaux ont installé des systèmes d’ionisation argent/cuivre qui ont permis d’éradiquer L. pneumophilia de leurs réseaux d’eau chaude. Ces systèmes sont homologués par les autorités concernées. Au Japon, l’argent est utilisé dans plusieurs technologies de purification de l’air et dans les lieux de travail; il participe à la lutte contre les toxines de l’air et autres poisons industriels.

 

L’argent colloïdal, substitut aux antibiotiques

L’argent était couramment utilisé dans les civilisations anciennes pour contrôler les infections. Ces dernières années le recours à l’argent à refait surface en tant qu’option thérapeutique en raison de la croissante résistance aux antibiotiques. Cet intérêt a incité les chercheurs à étudier comment les propriétés antimicrobiennes de l’argent pourraient être améliorées, élargissant ainsi les possibilités d’applications antimicrobiennes, antiviral et antifongique de l’argent colloïdal ou/et ionique.

La résistance croissante des microbes aux antibiotiques est devenue une menace à l’échelle de la planète, mettent en garde l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités sanitaires de nombreux pays. Aux États-Unis, l’organisme fédéral de santé (CDC) a estimé récemment que la résistance des bactéries aux antibiotiques faisait chaque année «au moins 23 000 morts», à peu près autant que les morts par armes à feu.

Le directeur, à l’Institut Pasteur, du Centre national de référence de la résistance aux antibiotiques en France, pense qu’il s’agit d’un problème «majeur». «Le problème n’est pas seulement de ne plus pouvoir traiter une maladie, mais de devoir un jour tirer un trait sur 20 à 30 ans de progrès médical», explique-t-il. Ce phénomène est pourtant naturel: il s’agit de l’apparition, par un processus de sélection, de souches mutantes de bactéries devenues «insensibles» au médicament. Les infections provoquées ne répondent plus aux traitements, ce qui entraîne une maladie plus longue à traiter, un danger accru de transmission, un surcoût, et surtout un risque de décès plus élevé.

Pour l’OMS, l’usage «inapproprié» des antimicrobiens est la première cause de résistance, autant dans les pays pauvres, où les doses administrées peuvent être trop faibles, que dans les pays riches, où les utilisations peuvent être, au contraire, excessives. Dans les pays riches, on assiste en outre à la multiplication dans les hôpitaux d’infections «nosocomiales» sur des patients affaiblis, par des bactéries résistantes comme des staphylocoques dorés. L’Institut des maladies infectieuses et immunitaires au Canada estime qu’un patient sur neuf admis à l’hôpital chaque année, soit 250 000 Canadiens au total, contractent une infection nosocomiale, et que 8000 en meurent. Dans le monde occidental, la moitié des antimicrobiens sont destinés aux animaux d’élevage, une pratique qui contribue à augmenter les résistances d’organismes comme les salmonelles qui peuvent se transmettre à l’homme, affirme l’OMS. Dans un rapport récent, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) notait une tendance à la hausse significative de la résistance d’animaux d’élevage à des antibiotiques cruciaux en santé humaine.

Les pays qui consomment le plus d’antibiotiques sont ceux où l’on trouve le plus de bactéries résistantes. La corrélation entre résistance et prescription est prouvée. La France est la championne d’Europe de la prescription, c’est aussi la championne de la résistance. Les Français consomment 500 tonnes d’antibiotique par an, alors que les antibiotiques sont inefficaces dans 70% de cas (virus…). Aujourd’hui, plus de 60% des pneumocoques sont résistants alors qu’il y a quinze ans 100% était sensible aux antibiotiques. (…)

«Avec la montée des bactéries résistantes aux antibiotiques, l’argent va se retrouver dans la position d’un médicament moderne, parce qu’aucun organisme pathogène n’a réussi à acquérir une immunité contre lui.»

L’argent colloïdal fait incontestablement partie des succès actuels en matière de produits de santé, du moins aux États-Unis. Quelle est donc la raison de cet engouement ? Tout simplement les étonnantes propriétés de ce produit: il élimine un très grand nombre de bactéries pathogènes y compris des souches résistantes aux antibiotiques, ainsi que bon nombre de virus et de parasites. Il n’engendre apparemment pas de souches résistantes. Préparé et administré correctement, il ne présente aucune toxicité et ne produit aucun effet secondaire.

Serait-ce donc le dernier médicament “de pointe” inventé par la science moderne? Pas exactement, puisqu’on peut même le fabriquer chez soi pour un prix de revient très modique et que l’usage médical de l’argent métallique remonte à la plus haute antiquité! Dans la première moitié du XXe siècle, ce fut même l’un des médicaments les plus employés, en particulier contre tous les types d’infection. Ce qui est nouveau par contre, ce sont les techniques constamment affinées avec lesquelles il est produit depuis quelques années et qui lui confèrent un degré d’efficacité et d’innocuité inconnu jusqu’alors.

 

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