Calcium D-Glucarate

Le Calcium D-Glucarate

Le calcium D glucarate est le sel calcique de l’acide D glucarique, une substance naturellement présente en petites quantités dans l’organisme et dans certains fruits et légumes comme les pamplemousses, les pommes, les oranges, les brocolis et les choux de Bruxelles. Le calcium D glucarate est un détoxifiant majeur et dépourvu d’effets secondaires, par son action sur une phase particulièrement importante de la détoxification: La glucuronidation.

La glucuronidation est la plus importante réaction de conjugaison de la phase II de la détoxification. Au cours de cette phase, les produits chimiques carcinogènes, les hormones stéroïdes et d’autres toxines liposolubles se lient dans le foie à l’acide glucuronique et peuvent ensuite être excrétés par la voie biliaire, puis hors de l’organisme, via les selles.

Une action détoxifiante

Les études animales ont mis en évidence que, pris sous forme de supplément nutritionnel, le calcium D glucarate est décomposé de façon équilibrée en acide D glucarique, D glucaro-1,4-lactone (glucarolactone) et D glucaro-6,3-lactone.

La glucarolactone est connue pour son action inhibitrice directe et puissante sur la bêta-glucuronidase, une enzyme produite par la microflore, impliquée dans la déconjugaison des toxines et toxiques.

Une supplémentation en calcium D glucarate va donc entraver l’action de cette enzyme et augmenter ainsi l’excrétion de composants potentiellement toxiques ou carcinogènes.

La prise de calcium D glucarate est donc conseillée dans tous les programmes de détoxication et en cas d’hépatite puisqu’il favorise l’élimination des toxiques comme le mercure, la nicotine, le paracétamol, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou d’autres résidus de médicaments.

Il facilite l’élimination des excès d’œstrogènes chez la femme et l’homme

La glucuronidation est le principal moyen de dégrader et d’excréter les hormones stéroïdes, et plus particulièrement les œstrogènes comme l’œstradiol. Toutefois, ce processus normal peut parfois être entravé par la bêta-glucuronidase, qui libère les œstrogènes dans la circulation sanguine.

En inhibant cette enzyme, le calcium D glucarate réduit donc la charge totale d’œstrogènes dans le corps et celle d’autres métabolites hormonaux.

Le calcium D glucarate sera donc particulièrement indiqué chez les femmes en préménopause ou en ménopause confirmée lorsque subsiste encore chez elles une trop forte présence œstrogénique.

Une étude préliminaire sur des rats montre que le calcium D glucarate peut diminuer, et ce jusqu’à un taux de 70 %, l’incidence des cancers mammaires. Les auteurs pensent qu’il inhibe ou retarde la phase de promotion de la carcinogenèse mammaire en abaissant les niveaux endogènes d’œstradiol et des précurseurs du 17-kétostéroïde.

D’ailleurs, le calcium D glucarate fut d’abord étudié comme agent préventif contre le cancer prostatique, grâce à son pouvoir inhibiteur de l’aromatase, et par la suite contre les cancers du poumon et du côlon.

Sans doute du fait de ses propriétés détoxifiantes, le calcium D glucarate améliorerait significativement la tolérance aux médicaments prescrits dans le traitement des dysfonctionnements érectiles. Beaucoup d’hommes l’apprécieront, sachant que ces traitements coûteux perdent une partie de leur efficacité après quelques semaines d’utilisation.

Totalement dépourvu de toxicité, ce complément peut être utilisé à des doses élevées pour renforcer les processus naturels de détoxification.


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