Le Mouvement de la Vie – Par Jacob Jakob

Le Mouvement de la Vie

Par Jean-François Jacob

La Vie {c’}e{s}t le Mouvement!

Le Mouvement procède de La Vie. Là où il n’y a pas de Mouvement, il n’y a pas de Vie! Une évidence; une banalité. La Vie Seule est réellement Indépendante. Elle Est! Mais qui comprend vraiment tout ce que cela veut dire? La Vie est l’Absolu, c’est l’Être, la Lumière, la Force! La Vie et la Force se tiennent en dehors de la Création et non en elle-même! La Force flue à travers la Création, mais ne procède pas d’elle. Dans la Création n’existe que le Mouvement, le Mouvement activé par la Vie, le Mouvement de la Vie!

La Vie produit donc le Mouvement. D’où, vue de haut en bas, l’expression: “La Vie c’est le Mouvement!”. Toutefois, la Vie ne se réduit pas au Mouvement; le Mouvement, en réalité, est juste un effet naturel de la Vie! Pour l’être humain, inversement, considéré, cette fois, de bas en haut, le Mouvement c’est la Vie! Parce qu’il ne peut fondamentalement appréhender que le Mouvement. L’Essence de la Vie Elle-même lui échappe.

Face à La Vie L’Être, La Lumière, La Force – dans tout Son Absolu, le petit être humain que nous sommes est entièrement dépendant. Entièrement dépendant de la Force qui traverse et transpénètre toute la Création et que la Vie nous accorde par Grâce. La Force est à notre disposition, mais ne nous appartient pas. Nous en possédons juste la Clef par notre ressenti.

La Lumière rayonne et, de ce fait, produit la Pression. La Pression, à son tour, produit le Mouvement. Le Mouvement n’est donc pas la Vie mais juste l’Effet naturel de la Vie. Dans la Création le Mouvement découlant de la Vie active tout. C’est pourquoi il est tellement profitable, en un authentique SavoirRecevoir, de humblement se laisser pénétrer par le Mouvement de la Vie!

La condition pour cela est l’Ouverture, le Pouvoir-Recevoir, c’est-à-dire l’Humilité, dont la puissance est considérable. Étroitement lié à cela, il est aussi indispensable de vivre dans la Gratitude. Ouverture – Humilité – Gratitude: l’indispensable Tryptique pour se laisser pénétrer par le Mouvement de la Vie!

L’intellect humain est lui-même un produit du Mouvement de la Vie. C’est pourquoi le summum de ce qu’il peut reconnaître est seulement le Mouvement et non point la Vie véritable, Laquelle se tient encore bien au-dessus du Mouvement. La Vie véritable, dans une certaine mesure, ne peut être reconnue et accueillie que par l’Intuition spirituelle et non par l’intellect terrestre. Mais l’être humain ne pourra jamais la posséder. Juste la recevoir en abondance, s’il place bien sa confiance.

L’Irradiation de la Lumière

Tout comme le Soleil la Lumière ne peut pas s’empêcher de rayonner… Cela fait tout simplement partie de son être. Être Naturel, Vivre Naturel, signifie aller vers le Haut, aspirer vers le Haut, en suivant et en s’abandonnant à la puissante attraction de la Force vivante. Car, dans le Naturel, tout aspire uniquement vers le Haut, comme chaque brin d’herbe, chaque fleur, chaque arbre, chaque créature, tout ce qui vit. Que, grâce à l‘intermédiation humaine, tout ce qui existe, pour sa Bénédiction, s’élève enfin à la rencontre de la Lumière pour que les deux Mondes – celui du Haut et celui du bas – soient fusionnés en un seul, c’est ce pour quoi, en tant que trait d’union entre le Ciel et la Terre, l’être humain est le médiateur, et c’est cela le But de sa vie!

 

Vers une Santé optimale…

D’un point de vue terrestre, l’être humain cherche à être en bonne santé. Et, par là, il pense, en premier lieu, à son corps physique terrestre. Il ferait pourtant bien mieux de se préoccuper de la santé de son âme, car la santé de son corps, une fois que lui ont été accordés les soins dont il a terrestrement besoin, dépend, en premier lieu, de celle de son âme.

À vrai-dire, la Santé ne constitue pas un But en soi; elle ne devrait toujours être qu’une conséquence secondaire bienvenue d’une juste attitude envers la Vie. La mise à profit du Mouvement de la Vie est fondamentalement une Démarche d’Ouverture spirituelle, laquelle est indissociable de l’Humilité, laquelle engendre tout naturellement, la Gratitude.

Platon a dit : «Si vous voulez guérir le corps, vous devez d’abord guérir l’âme». Le Christ a dit: «Sachez que je ne pourrais guérir aucun corps dont l’âme ne soit pas auparavant déjà guérie» et aussi; «Lorsqu’un être humain, dans la maladie, se trouve aussi fortement bouleversé, alors c’est toujours parce qu’il ne peut venir à bout de sa conscience».

Avec ces Paroles tout est dit. Venir à bout de sa conscience c’est évidemment impossible. En définitive, la conscience est toujours la plus forte. Vu que Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime”, lorsqu’elle ne peut pas l’emporter dans l’immédiat, le souvenir refoulé, afin de ne pas se perdre, s’imprime dans le corps, c’est-à-dire sur un support gros-matériel. C’est la condition de l’oubli (nécessairement temporaire) dans la conscience diurne. Toutefois, ce qui est ainsi enfoui, inéluctablement, un jour, re-surgira.

Cela implique aussi que, a fortiori, un être humain qui ne lutte pas contre sa conscience ne peut pas, pour des raisons purement psychiques, être malade.

À cette non-lutte deux causes possibles:

1) L’être humain considéré n’a aucune raison d’être en lutte contre sa conscience;

2) La conscience est tellement étouffée qu’il n’y a pas de lutte. C’est le complet déni. Le déni empêche, provisoirement, la connexion âmecorps, de sorte que, aussi longtemps que dure cet état, qui, bien sûr, ne peut être que temporaire, il n’y a pas de répercussion de l’âme sur le corps.

Dans le même ordre d’idées, Carl Gustav Jung, le célèbre psychologue suisse, a dit: «Nous cherchons à guérir nos maladies, mais ce sont elles qui sont là pour nous guérir!». Là aussi, pensée éminemment profonde, s’il en fût. La maladie est donc toujours une grâce. Elle n’arrive que pour nous permettre de comprendre enfin de cette manière en fait, la seule qui reste – quelque chose que nous n’avons pas été capables de comprendre autrement.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la maladie n’est là que pour la Guérison. Elle est le chemin de guérison lui-même.

Et Hannemann, le fondateur de l’homéopathie, a, quant à lui, déclaré: «La maladie commence à l’instant même où l’être humain attribue à une cause extérieure son malaise intérieur». L’on cherche au dehors la cause du malaise qui se trouve au-dedans. C’est le principe même de la somatisation.

La maladie commence donc au moment où l’on recherche la cause du malaise – et donc la faute – chez l’autre au lieu de la rechercher en soi-même. Ainsi l’on ne peut pas intérieurement progresser, puisque, aussi longtemps que l’on recherche la faute en l’autre, l’on reste dans le déni. Rien n’est à changer chez soi; tout est à changer chez l’autre! C’est, du moins, ce que l’on s’imagine! Avec une telle attitude l’on ne peut pas aller bien loin.

Lorsque, du fait de l’obstination antérieure, la maladie finit par arriver, deux choix possibles: L’on continue à rester dans le déni et l’immobilisme, ou bien l’on accepte enfin de se laisser remettre en cause par la maladie. Si l’on considère la maladie comme un mal extérieur à vaincre, même si l’on arrive à extérieurement juguler la maladie l’on ne peut pas réellement guérir, car la cause psychique demeure.

 

Le Principe de la Résonance

La maladie provient donc de non-communications entre l’intérieur et l’extérieur de l’être, donc de blocages, lesquels entraînent toujours des stagnations énergétiques, lesquelles provoquent aussi des stagnations organiques diverses dans le corps physique. Les blocages proviennent eux-mêmes de refus, de non-acceptations, le plus souvent inconscientes, refus de voir, refus d’entendre, refus de sentir, refus de comprendre, bref, auto-limitations volontaires en tous genres. Que se passe-t-il si la «robe» d’une cloche est maintenue pendant que son battant la frappe? Sa vibration est entravée. Elle ne résonne plus librement. Sa résonance est étouffée. Pourtant – symboliquement exprimé -, la cloche du corps doit librement résonner au battant de l’Esprit.

De telles entraves sont très fréquentes dans la vie des êtres humains; leur corps n’est plus en résonance avec leur être intérieur. Du coup, la conscience extérieure ne sait pas ce que vit et ce que veut l’être réel à l’intérieur. L’action curative doit donc viser à rétablir la parfaite et harmonieuse résonance entre tous les étages de l’être, du Noyau spirituel jusqu’à – durant l’expérience de l’incarnation – l’enveloppe la plus extérieure: le corps physique terrestre.

 

Le Mouvement né de La Vie

Ce qu’il y a de plaisant avec l’ouverture au Mouvement de la Vie c’est que ce n’est pas une démarche thérapeutique, c’est juste une démarche de rééquilibrage. Si de ce rééquilibrage résultent aussi des bienfaits pour le corps physique, alors c’est tant mieux et l’on ne pourra que s’en réjouir, mais ce n’est pas le but, c’est juste une conséquence secondaire bienvenue, attestant, à l’extérieur aussi, que l’Harmonie a été rétablie, de haut en bas, depuis le Centre de l’être jusqu’à la périphérie.

Lorsque, par son faux comportement, l’être humain introduit des déformations il crée des nœuds énergétiques – et donc des blocages – dans le circuit normal de la Force. Le Mouvement de la Vie peut être utilisé pour dissoudre ces nœuds et faire disparaître ces blocages.

Qu’est-ce que le Mouvement de la Vie?

Comme nous l’avons déjà vu plus haut, La Vie est; c’est l’Absolu des Absolus. Le Mouvement de la Vie est, tout simplement, le Mouvement généré par La Vie. Si, volontairement, en fonction de sa propre ouverture, au lieu de stupidement s’y opposer, l’on se laisse humblement traverser par la Force, la Force va agir seule en déclenchant en nous-mêmes le Mouvement de la Vie, le Mouvement déclenché par la Vie. Et celui-ci va, tout naturellement, exercer son effect naturellement guérissant…

A suivre…