Identification & Clôture des Cycles Inachevés

Identification & Clôture

des Cycles Inachevés

 

C’est “ICCI” et c’est maintenant!

Conférence de Jacob Jakob

 

Dans la Création et l’Univers tout est cycles! De même, nos ressentis, nos pensées, nos actions démarrent constamment de nouveaux cycles et chacun de ces cycles doit ensuite se boucler! Conformément aux Lois de l’Univers aisément reconnaissables partout où l’on observe un cycle ne peut, toutefois, complètement se boucler – ou se clôre – que dans le genre de matière qui l’a vu naître.

C’est, par exemple, ce que Johann Wolfgang von Gœthe a lui-même observé en disant: “Le destin de l’être humain est semblable à {celui de} l’Eau: Du Ciel il descend, au Ciel il remonte.”

Un ressenti crée, ou – mieux dit – forme, dans la matière plus fine de l’Au-delà. Toutefois, si ce ressenti donne simultanément lieu à une pensée et à un acte, alors, lorsque nous sommes incarnés dans la matière physique grossière, cet acte va, lui, se dérouler sur le plan terrestre.

Chacun de nos ressentis et chacune de nos pensées donnent lieu à un cycle correspondant, de telle sorte que la plus grande partie des répercussions se déroule{nt} “de l’autre côté”. Toutefois, un cycle entamé lors de la présence du Noyau spirituel incarné avec ses fines enveloppes (âme) dans le corps terrestre physique ne peut se dénouer que dans le même genre grossièrement matériel de la Terre.

Supposons une personne portant en elle-même un désir de vengeance; c’est un ressenti. Ce désir ressenti – donc intuitivement éprouvé – va, si elle est incarnée sur Terre,  faire naître en elle, sur le plan de la matière grossière fine de l’Au-delà, des pensées de même genre générées à l’aide de son cerveau terrestre. Possiblement aussi, l’accumulation de ces pensées va, à son tour, la pousser à un acte tel qu’une violence quelconque, pouvant même aboutir à un crime.

Nous voyons donc ici comment une même faute peut laisser des traces sur trois niveaux différents. Il peut même encore, si des paroles sont, en plus, prononcées, s’intercaler un niveau supplémentaire entre le plan où se manifeste le ressenti donnant naissance à des démons et celui où se forment les pensées donnant naissance à des fantômes, c’est le plan de la matière grossière fine où se manifestent les formes correspondant aux paroles prononcées sur Terre.

Lorsque, ainsi, il y a même quatre niveaux, le dénouement des cycles correspondants doit aussi se dérouler sur les quatre niveaux. Précisons que la notion de karma englobe tout autant les ressentis, pensées, paroles et actes bénéfiques que les ressentis, pensées, paroles et actes maléfiques. Après avoir été noué, tout finit toujours par arriver à son dénouement. Le «nouement» correspond au tout début de l’acte considéré dans son entièreté.

Activée par la Loi de l’Effet de Réciprocité qui tend à ce que chaque fin se raccorde à son commencement, cette tendance du karma à se dénouer est très puissante et, dans sa parfaite auto-activité, se déroule toute seule, de manière tout à fait spontanée, sans que l’être humain ait spécialement besoin de s’en préoccuper. Cela arrive. Et même, ainsi que nous l’avons voulu cela nous arrive. Et même ce que nous voulons pour les autres c’est, à l’arrivée, à nous aussi que, en premier lieu, cela arrive!

Conformément à la nature et à la finesse du plan considéré, les répercussions de matière fine et même de matières grossière fine et moyenne arrivent naturellement proportionnellement beaucoup plus rapidement que celles de matière grossière physique. C’est probablement la raison pour laquelle l’impact dans le corps est beaucoup plus durable, de telle sorte qu’il puisse parfois même s’étaler sur plusieurs générations. Comme il est dit dans la Bible: «Les péchés des pères se répercutent jusqu’à la troisième ou quatrième génération».

C’est pourquoi le dénouement complet d’un ressenti-pensée-parole-acte peut parfois requérir beaucoup de temps. Il faut pour cela que survienne dans la matière grossière terrestre une circonstance permettant le dénouement définitif, effaçant ainsi les traces répercutées jusque dans le corps physique gros-matériel. Il s’agit donc de la dernière répercussion, la plus grossière.

C’est ici – et “ICCI”! – qu’une particulière attention peut s’avérer utile à la présence dans notre corps physique terrestre de cycles non encore achevés, l’inachèvement pouvant résulter d’un manque de circonstances le rendant possible ou bien parce que les cycles terrestres se sont trouvés interférés et donc interrompus par diverses circonstances extérieures.

Et c’est là que la Démarche «ICCI» peut s’avérer utile: Afin d’en hâter la clôture – ou bouclage – repérer et identifier les cycles encore ouverts… Il ne s’agit pas d’une technique mais juste d’une démarche pro-active, visant à se rendre compte – donc à prendre conscience – de ce qui se passe en soi.

«Ce qui se passe en soi» se manifeste par ce que l’on appelle couramment les émotions. Les principales émotions sont la joie, la peur, la tristesse, la colère, avec toutes leurs variantes. Elles sont donc seulement au nombre de quatre, une positive et trois négatives. Parfois l’on y ajoute le dégoût et la surprise, mais le dégoût peut être considéré une combinaison, en proportions variées, de tristesse et de colère, voire aussi de peur, tandis que la surprise peut être une expression soudaine de la joie comme de la peur. L’on pourrait encore y ajouter la honte, la gêne, la déception, le mépris, etc.

Dans son traité «Les Passions de l’âme», René Descartes identifie six émotions simples: “l’admiration, l’amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse”. Toutefois, l’on n’est pas obligé dêtre d’accord avec lui. Car, même s’ils peuvent donner lieu à des émotions, l’amour en soi n’est pas vraiment une émotion ni, du reste, la haine, ni le désir, et l’admiration pas forcément non plus.

À la joie s’apparentent: le contentement, la satisfaction, la fierté, l’espoir; à la colère : la haine, la rancune, la rancœur, l’amertume, la jalousie, la rage, le dégoût; à la peur : l’anxiété, l’angoisse, l’inquiétude, la terreur ; à la tristesse : le chagrin, la lassitude, le découragement, le désespoir, la déréliction, etc.

À quoi servent les émotions? Chaque émotion est, bien sûr, utile; le but fondamental des émotions est de maintenir l’âme et le corps dans leur intégrité. La colère, par exemple, sert à nous défendre si nous sommes agressés et à demander avec insistance lorsque nous éprouvons un besoin pressant. La peur sert à nous prémunir d’un danger qui menace. La tristesse sert à résoudre les manques et les pertes. La joie est l’expression de la satisfaction de nos besoins.

Chez les bébés les émotions sont démesurées; le bébé vit son émotion sans retenue: la colère s’exprime par de la rage, la peur par de la panique, la tristesse par le désespoir et la joie par la béatitude. Et c’est précisément la raison pour laquelle l’émotion ne fait que passer dans le bébé, le traverser, sans y demeurer. Si nous-mêmes ressentons, avec la même intensité, ces mêmes émotions à l’âge adulte, nous revivons des émotions de notre petite enfance.

Si toutes ces émotions «entrent et sortent» sans entraves, c’est-à-dire circulent en nous de façon fluide, de sorte que nous sachions les résoudre, il n’y a alors pas de problèmes, car nous nous adaptons naturellement en permanence au Mouvement de la Vie, qui va et qui vient…

 

Dans les faits, c’est très rarement le cas, car nous sommes, bien souvent, «coincés» ou encore «noyés» dans nos émotions, des émotions qui, d’une façon ou d’une autre, nous perturbent et ne se résolvent pas. Donc ne se dénouent pas. Donc correspondent à des cycles inachevés. Pour quelles raisons n’arrivons-nous donc pas à résoudre nos émotions?

Les émotions non résolues correspondent à des cycles demeurés ouverts et qui, déconnectés de leur raison d’être, tournent donc dans le vide. La présence des émotions correspondant à ces cycles non refermés permet précisément de les repérer, notamment grâce aux sensations que les émotions déclenchent ensuite dans le corps.

A suivre…